Une souffrance c’est comme la sonnerie d’un détecteur de fumée : si ça sonne c’est qu’il y a un problème.
Exemples
- En cas d’alimentation carencée il y a souffrance.
- S’il y a un noeud au fond du corps-esprit qui est le reste d’un traumatisme infantile il y a souffrance.
- La souffrance la plus universelle est la souffrance du manque.
L’humain est un être désirant à qui il manque toujours quelque chose.
Dans les deux premiers cas on peut résoudre le problème.
Pour la carence alimentaire on regarde ici.
Pour le trauma on fait un travail genre psychanalyse + travail sur le corps et les émotions.
Pour la souffrance du manque on “apprend”.
On apprend ce que c’est que le désir mimétique.
Et on invente une manière de vivre où le manque change de tonalité, de saveur, de manière à ce que le manque devienne “vivable”.
C’est le message – de la psychanalyse d’aujourd’hui en particulier : il n’y a pas de recette universelle au manque, chacun doit inventer son truc.
Par exemple le bouddhisme propose une sorte d’analgésie. On coupe le mal à la racine.
Mais le “fun” de la vie disparait avec le manque.
Alors on veut peut-être autre chose que l’analgésie.
Nietzsche avec Zarathoustra propose de danser et de rire.
D’autres proposent de chanter pour guérir. Chanter du fond de ses trippes.
http://bobbyandseedney.wordpress.com
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