
Dans la Grande ville il y a des restes.
Des tuyaux gris qui passent sous les routes : un reste devient petit tambour urbain.
Un bidon bleu qui attend un frappeur de bidon bleu.
Un gros tuyau noir ….

Dans l’atelier où naissent les tambours, il y a une peau animale de 92 cm de diamètre.
Elle attend que la planche soit pliée pour faire un tambour chamanique léger traditionnel.
Et puis arrive le gros tuyau d’eau de 80 cm de diamètre.
Le tuyau tombe amoureux de la peau et vice versa.
Pour un mariage, il faut deux anneaux alors j’invente un système de double cerclage.
80 cordes pour 40 trous dans la peau : les cordes ne tirent pas sur les trous mais sur le cerclage.
Le tambour est assez peu mobile.
Il a fait une sortie pour le cercle de tambours quand a été projeté le film Un monde plus grand.
Il est plutôt résident dans le lieu où il a été fabriqué.

Le tambour et ses “voisins” :
– sur le tabouret rouge un bol chantant inversé sur un axe
– à gauche un tambour africain et le premier tambour urbain
– sur le second tabouret, des pierres thérapeutiques.