Ce réquisitoire fait partie de la série Phagothérapie et scientisme
Discours du 30 mai 2019, prononcé par Monsieur Christian Bois, Docteur en sciences de
l’information, lanceur d’alerte, enquêteur, animateur du Réseau Une fabrique de communs
Mesdames, messieurs les parlementaires, représentants du peuple français.
Initialement mon propos se nommait appel.
Mais lorsque l’écriture fut terminée il sauta aux yeux que ce n’était pas un appel mais un réquisitoire.
Il y a un appel qui est celui des patients affectés par les bactéries multirésistantes aux antibiotiques.
Il y a l’appel des milliers de veuves et d’orphelins, de veufs et d’orphelines.
Il y a l’appel des amputés.
Il y a l’appel des invalidés.
Si vous faites, via Google, la requête avec les mots-clés scandale sanitaire et phagothérapie, Google
vous propose un certain nombre de documents.
Vous y découvrez en particulier qu’en Russie 1 milliards de boîtes de phages sont produites chaque
année.
Un milliard de boîtes.
Le scandale c’est qu’en France on produit les phages pour deux ou trois patients chaque année.
Vous y découvrez des chercheurs Finlandais, voisins de la Russie, avocats de la phagothérapie.
Vous y découvrez les travaux d’autres voisins de la Russie, chercheurs qui se nomment Chen, Yuan,
Peng, Zhao, Ma, etc.
Et dans ces travaux de recherche vous découvrez une chose stupéfiante : il n’y a pas de débat
académique sur l’efficacité des phages lytiques et la phagothérapie à la carte pour l’urgence.
Je redis : il n’y a pas de débat académique sur l’efficacité des phages lytiques et la phagothérapie à la
carte pour l’urgence.
Il y a scandale parce que la Ministère de la santé fait semblant d’être pris dans de terribles dilemmes.
Ces dilemmes sont de pures affabulations, nous allons voir pourquoi.
Personne – dans le monde académique – ne met en doute que les phages lytiques tuent les bactéries
qui tuent les humains.
Personne – dans le monde académique – ne conteste que l’on sache cultiver des phages et les filtrer
proprement.
Personne – dans le monde académique – ne doute que les décennies d’expérience des Russes, des
Géorgiens, des Polonais ne soit pas une mine d’or de savoirs sur les phages lytiques et la
phagothérapie à la carte pour l’urgence.
L’application à des patients de dizaine millions de litres de solution avec phage est la plus grande
expérience clinique qui ait jamais été réalisée.
En France on a une population en détresse qui a absolument besoin de phages pour survivre.
En France on a un savoir faire clinique sur les phages et la phagothérapie.
Et alors ? En 2019 en France on laisse mourir, amputer, invalider les patients alors que la
phagothérapie efficace, sans effet secondaire et pas chère est disponible.
Je redis : En France on laisse mourir, amputer, invalider les patients alors que la phagothérapie
efficace, sans effet secondaire et pas chère est disponible.
ça c’est le fait qualitatif
Quantitativement, depuis que je suis né, environ un million de Français ont été affectés par les
bactéries multirésistantes aux antibiotiques.
Oui, un million de morts, d’amputés, d’invalidés et de pathologies récurrentes.
Dans sa question au Ministère de la santé, Mme Maryvonne Blondin, sénatrice du Finistère nous
rappelle – je cite : que la France recense, chaque année, près de 160 000 nouveaux cas d’infection due
à un germe multirésistant et, selon les chiffres du Gouvernement, il y aurait 12 500 décès par an.
Cela veut dire qu’en moyenne chaque citoyen français, chaque député, chaque sénateur a dans son
cercle, 2 personnes affectées par un germe multirésistant.
En mai 2018, il y a exactement une année, j’ai découvert le texte de Mme Maryvonne Blondin et j’ai
cherché si j’étais dans la moyenne des Français qui ont deux proches atteints par bactérie
multirésistante aux antibiotiques.
Et effectivement, j’ai trouvé que le compagnon d’une de mes filleules a eu une jambe coupée à cause
d’un germe multirésistant.
J’ai parlé des bactéries dans une cousinade on m’a dit qu’il y a dans le cercle de famille une personne
qui souffre de furonculose récidivante.
Enfin, dans mon quartier, juste de l’autre côté de la rue, une arrière grand-mère est en train de
mourir par germe multirésistant.
Je vous dis cela parce que c’est surprenant.
Chaque français sait, autour de lui, qui est atteint d’un cancer, qui souffre d’un diabète, qui a une
affection cardiaque. Mais on ne sait pas qui est affecté par une bactérie multirésistante.
Il y a, autour de nous, des milliers de morts, d’amputés, d’invalidés et on ne sait pas 1. Que les
bactéries multirésistantes aux antibiotiques sont la cause de leurs malheurs 2. Et encore moins qu’ils
auraient pu être sauvés par la phagothérapie efficace, sans effet secondaire et pas chère.
C’est pour cela que neuf parlementaires ont interrogé le Ministère de la santé.
Le Ministère a produit d’un côté neuf réponses orales et écrites et d’un autre un rapport en 2016,
rapport sur la phagothérapie.
Nous avons regroupé toutes ces réponses dans un document unique sur le site Phago Punch, site qui a
été réalisé pour vous, parlementaires. (1)
Ce document vous en avez pris connaissance.
Or, à quelques exceptions près, vous n’êtes pas savant en bactéries multirésistantes aux antibiotiques,
vous n’êtes pas expert en culture des phages lytiques, vous n’êtes pas spécialiste de la phagothérapie à
la carte pour l’urgence.
Par contre vous avez, dans vos territoires des savants, des experts, des spécialistes.
1
Il y a aussi des chercheurs à Toulouse, à Bordeaux, en Bretagne et ailleurs.
Vous avez donné ces trente pages de réponses du Ministère à ces savants de vos territoires. Ils ont lu
avec intérêt ces réponses et leurs avis sont sans appel :
- La Ministre de la santé a confié le dossier des phages et de la phagothérapie à des gens qui
n’ont absolument aucune formation sur le sujet. - La Ministre de la santé a donné une feuille de route totalement à côté du sujet. En effet les
phages lytiques sont des agents thérapeutiques naturels et on a confié le dossier à des
spécialiste de l’industrie pharmaco-chimique.
Ces gens ne comprennent rien aux agents thérapeutiques naturels. - Les patients qui vont mourir demain, les patients qui vont être amputés demain, ceux qui vont
être invalidés ont besoin d’une phagothérapie locale à la carte. Les gens du ministères ne
connaissent rien à la phagothérapie locale à la carte. - Les 700 contractuels du Ministère de la santé sont en situation d’emploi précaire alors ils
n’ont pas dit à la Ministre que sa feuille de route est complètement à côté de la plaque. - Les titulaires du Ministère de la santé sont passionnés par les molécules chimiques, par les
processus industriels, par le risque industriel. Ils n’ont pas dit à la Ministre que sa feuille de
route est complètement à côté de la plaque. - En 2015 les gens du Ministère ont répondu des conneries à vos questions et c’est normal, ils
n’ont pas le profil, ils sont des erreurs de casting vis à vis du paradigme des phages lytiques et
de la phagothérapie à la carte.
En 2017 les gens du Ministère ont répondu des conneries à vos questions et c’est normal, ils n’ont pas
le profil, ils sont des erreurs de casting.
En 2019 les gens du Ministère répondent des conneries à vos questions et c’est normal, ils n’ont pas le
profil, ils sont des erreurs de casting.
Les savants de vos territoires que vous avez interrogés vous ont dit que l’interdiction de la
phagothérapie est le plus grand scandale sanitaire de tous les temps.
Il est temps de préciser que notre réquisitoire n’est pas contre les personnes.
Nous ne connaissons pas les personnes du Ministère de la santé.
Notre réquisitoire est contre les actes : on laisse mourir les patients.
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Notre réquisitoire est contre les écrits : ce que le Ministère écrit sur les phages et la phagothérapie ce
sont au mieux des fables au pire des mensonges mortifères, des mensonges qui tuent.
Les savants de vos territoire que vous avez interrogés vous ont expliqué que la Ministre de la santé
Agnès Buzyn a confié le dossier de la phagothérapie au mauvais service.
Dans ce service 100% des fonctionnaires, 100% des contractuels sont dans le paradigme de
l’antibiotique, de la molécule industrialisée, de la molécule dangereuse, de la molécule normée.
Mais les savants que vous interrogez vous disent que la phagothérapie à la carte est totalement dans
un autre paradigme. Le paradigme de l’agent thérapeutique personnalisé, de la culture artisanale de
cet agent, le phage, le paradigme de l’agent thérapeutique sans danger.
Et vous connaissez les célèbres citations de Sloterdijk et Moscovici sur le rejet immunitaire
symbolique.
Quand on leur parle de phages lytiques cultivés localement, les fonctionnaires qui sont dans le
paradigme de l’antibiotique sont dans une espèce de transe paradigmatique.
Ces fonctionnaires en transe vous répondent des conneries et c’est totalement normal.
A ce point, après 10 minutes d’exposé, on pourrait clore la discussion.
Elle se résume par la formule : “Il y a erreur de casting.”
Cependant il faut penser une solution.
Agnès Buzyn doit créer un service de gens qualifiés et motivés par les thérapies soft, la phagothérapie,
la polythérapie anti-infectieuse (2), la thérapie par les miels antibactériens, etc. (3)
En attendant qu’Agnès Buzyn sorte de sa transe, les patients continuent de mourir.
Et nous continuons de faire notre travail de lanceurs d’alerte, d’enquêteurs, d’experts en information.
Nous ne portons aucun jugement.
Le jugement c’est l’affaire des juges.
Notre réquisitoire rapporte les faits, uniquement les faits.
Les faits ce sont les propos tenus par le Ministère de la santé sur les phages lytiques et sur la
phagothérapie à la carte.
Dans la suite de notre propos nous travaillerons sur des phrases sélectionnées dans les réponses du
Ministère.
Et nous mettons ces réponses surréalistes face à la réalité de la souffrance des patients et face à la
réalité de la phagothérapie efficace, sans effet secondaire, à faible coût.
La phagothérapie c’est s’occuper tout de suite des patients là où ils sont, à l’hôpital ou en ville. (4)
La phagothérapie est une affaire clinique, pas une affaire de paillasse de laboratoire, plusieurs
chercheurs européens le soulignent. (5)
Les élucubrations théoriques n’ont jamais sauvé aucun patient, Bruno Latour nous l’a magistralement
montré. (6)
Les réponses du Ministère et le rapport du CSST représentent 30 pages.
Je vous propose de prendre un exemple dans chaque réponse du Ministère aux questions que vous,
députés et sénateurs avez posées.
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1 Réponse du Ministère à la question posée par Madame Maryvonne Blondin,
sénatrice du Finistère
Le Ministère répond que la phagothérapie est une thérapie innovante.
C’est un mensonge.
Quand l’humanité est née il y avait des sources et des rivières avec des phages thérapeutiques. Les
chamanes guérisseurs ont vite observé qu’à chaque épidémie les humains qui buvaient ces eaux ou
qui s’y baignaient guérissaient.
La phagothérapie existe depuis l’aube de l’humanité. (7)
Ce n’est pas une thérapie innovante !
Plus près de nous, il y a 184 ans, je dis bien 184 ans Henry Doulton invente le filtre à phages pour la
Reine Victoria. (8)
En 2019 la sélection des phages à l’hôpital militaire Percy à Clamart se fait avec des filtres de 0,45
microns, comme ceux d’Henry Doulton, il y a 184 années.
Où est l’innovation ?
En 1917 Félix d’Hérelle donne le nom de phages aux tueurs de bactéries. (9)
Lui et ses élèves décrivent avec une grande précision les protocoles de phagothérapie.
En 2019, à l’hôpital de la Croix Rousse à Lyon la phagothérapie se fait exactement de la même
manière qu’en 1939.
Où est l’innovation ?
A la bataille de Stalingrad il y a eu 650 mille blessés. Les dizaines de milliers d’infections bactériennes
ont été soignées avec des phages. (10)
Le médecin du champ de bataille Pokrov-skaya décrit tous les éléments cliniques de la phagothérapie
dans un ouvrage de 60 pages. (11)
En 2019, à l’hôpital de Bron, près de Lyon, la phagothérapie se pratique exactement comme en 1942 à
Stalingrad.
Où est l’innovation ?
En 2019 que va-t-on apprendre de plus en soignant quelques mourants ?
Car en France le Ministère de la santé réserve la phagothérapie à quelques mourants.
On appelle ça le “compassionnel”. Voir rapport du CSST (1)
Et si le patient a deux bactéries, on le laisse mourir : c’est ce qu’on a répondu à Madame Maryvonne
Blondin.
Je redis : si le patient à deux bactéries, on le laisse mourir.
2 Ensuite le Ministère répond à la question de Madame Véronique Louwagie députée
de l’Orne
On lui répond que l’on a peu de connaissances sur les possibles effets secondaires de la
phagothérapie.
Grossier mensonge.
Pendant la seconde guerre mondiale l’Union soviétique a eu 14 millions de blessés. Toutes les
infections bactériennes de ces blessés ont été soignées par les phages.
4
200 mille litres de préparation de phages ont été produites.
Les phages ont même été donnés à titre préventif pour les affections intestinales.
Qui peut croire que l’on a peu de connaissances sur les effets secondaires de la phagothérapie ?
Des dizaines de millions de litres produits en 80 ans !
Aucune autre thérapie n’a jamais bénéficié d’autant d’essais cliniques.
On est face à un mensonge absolu.
Que dire de soixante dix années d’utilisation des phages en France ? Que les chercheurs et praticiens
de l’Institut Pasteur et des hôpitaux n’ont rien appris de 70 ans de pratique ?
C’est grotesque. En disant cela, le Ministère traite de crétins plusieurs générations de chercheurs et de
cliniciens.
3 Troisième réponse du Ministère, cette fois à la question de Monsieur Olivier Falorni
député de Charente-Maritime
On lui répond que de nombreux gènes des phages ont un rôle encore inconnu.
Vous avez remarqué que, depuis le début de ce réquisitoire nous parlons de phages lytiques.
Ceci parce qu’il y a un second type de phages, les phages mutateurs qui sont des bricoleurs de
bactérie. (12)
Les gens du Ministère sont passionnés par le risque, par la peur du risque.
Mais pourquoi veulent-ils absolument transmettre leur peur aux parlementaires ?
Ce qui se passe chez les phages mutateurs est absolument passionnant mais ça n’a juste rien à voir
avec notre sujet.
Le patient en danger de mort a besoin de phages lytiques pour tuer ses bactéries.
Le fait que des phages mutateurs fassent joujou dans un tube à essais n’intéresse pas le patient en
danger de mort.
Au Ministère on a complètement oublié le patient.
Au Ministère on est en transe devant des tubes à essais avec des phages mutateurs.
Au Ministère on prend la décision de laisser crever le patient.
4 Réponse du Ministère à la question de Monsieur Hervé Féron, député de
Meurthe-et-Moselle
Elle dit : Les phages sont des médicaments pour lesquels des garanties doivent être apportées sur les
aspects de production industrielle.
Réponse scandaleuse !
La production industrielle des phages est un non-sens écologique.
La réalité des phages comporte quatre phases :
- On récolte les phages dans la nature à un endroit précis
- On cultive les phages sur des bactéries
- On filtre, comme le faisait Henry Doulton ou encore Félix d’Hérelle
- On filtre une seconde fois avec un filtre à échange d’ions
5
Par exemple les équipes de Graham Hatful à Pittsburgh en Pennsylvanie ont fait cela quinze mille fois
parce qu’il y a quinze mille types de phages. (13)
Grégory Resch, chercheur à Lausanne explique que les phages de Pennsylvanie sont inefficaces sur les
bactéries des patients de Lausanne. (4)
C’est une des raisons pour laquelle le choix industriel du Ministère est surréaliste.
Les bactéries de Bordeaux sont tuées par les phages de Bordeaux et parfois par les phages de
Strasbourg mais pas toujours.
Comment se fait-il que les experts du CSST n’aient pas souligné cela ?
Toujours pour la même raison, ils ne sont pas dans le bon paradigme !!!
Il est frappant de voir qu’il n’y a aucune référence bibliographique dans le rapport du CSST. Alors que
ce rapport répète comme un mantra le mot scientifique.
Faire de la science sans références académiques donne le résultat prévisible : les gens du Ministère
disent et écrivent des conneries.
5 Réponse à la question de Monsieur Jean-Michel Mis, député de la Loire
Cette réponse est au delà du sublime.
Elle parle de l’utilisation clinique des phages et dit qu’on utilise la phagothérapie lorsque le traitement
n’est pas urgent
Là je m’adresse personnellement à chacun de vous pour te dire.
Imagine que demain ta nièce a une main rouge, chaude et douloureuse.
En première année de médecine, Rubor, calor, dolor cela veut dire probablement que la main de ta
nièce est infectée par une bactérie.
On lui fait un prélèvement et le biologiste constate que la bactérie est résistante aux 15 antibiotiques
actuellement disponibles.
La proposition du Ministère de la santé est que l’on coupe la main de ta nièce et surtout pas qu’on la
guérisse avec des phages efficaces, sans effet secondaire et pas chers.
Tu as bien entendu, on propose à ta nièce de lui couper la main.
Bien sûr, si ta nièce habite en Géorgie, en Russie ou en Pologne elle pourra soigner sa main avec 12
euros de phages achetés à la pharmacie.
Oui pour 12 euros ta nièce est sauvée mais à Paris on te dit qu’il faut lui couper la main !
En Géorgie, si les phages standards géorgiens ne fonctionnent pas – comme le dit Grégory Resch – on
va chercher les phages spécifiques de la bactérie qui met la main de ta nièce en danger.
En France le Ministère refuse que la culture locale des phages soit mise en place !
En Russie, pendant la guerre, il fallait en moyenne une semaine pour débarrasser un blessé de ses
bactéries.
Une semaine et le Ministère dit que la phagothérapie c’est quand le traitement n’est pas urgent
!!!
6 Réponse à la question orale de Monsieur Yannick Vaugrenard, sénateur de Loire
Atlantique
On lui dit : L’équipe de l’hôpital d’instruction des armées Percy à Clamard, est la première au monde
à avoir évalué l’efficacité des bactériophages.
La plupart d’entre vous ont voyagé à l’étranger et constaté la réputation d’arrogance qu’ont les
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Français.
Voilà comment se fait notre réputation.
Mme Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre de la santé annonce au monde ébahi
que les Français sont les premiers à avoir évalué l’efficacité des bactériophages.
Le monde est mort de rire !
Il y a des laboratoires sur les cinq continent qui ont fait des milliers d’expériences et écrit des milliers
de pages de publications académiques mais non, ce sont les Français qui ont les premiers évalué
l’efficacité des bactériophages.
Des millions de litres de préparation avec phage ont été produits avant que l’on ait entendu le mot
phage à l’hôpital de Percy mais le Ministère nous dit que Percy est le premier.
Voilà comment on construit le plus grand scandale sanitaire de tous les temps.
Ceci est donc un réquisitoire qui décrit le réel.
Ceci est un réquisitoire qui propose que la Ministre de la santé sorte de sa transe mortifère.
Il faut que la Ministre de la santé réalise qu’il n’y a aucun débat académique sur le rapport bénéfice
risque de la phagothérapie.
Le bénéfice c’est de sauver les patients de la mort, de l’amputation, de l’invalidation.
Le risque est infime.
La constitution de la République française et la loi définissent les droits du patient.
Le patient a le droit aux thérapies existantes.
Le patient a le droit de choisir une thérapie en étant informé des risques de la dite thérapie.
Ces deux droits sont bafoués par l’interdiction de la phagothérapie.
Lorsque l’on ne respecte pas le droit cela se nomme de la délinquance.
L’interdiction de la phagothérapie est une délinquance.
Les délinquants devraient se trouver devant les tribunaux.
Le Réseau Une fabrique de communs a envoyé un dossier à tous les procureurs généraux de la
République en leur demandant de faire suivre aux Procureurs de la République.
Aucun réquisitoire n’a été prononcé pour non-assistance à personne en danger.
C’est la troisième raison du présent réquisitoire.
Le Ministère de la santé jouit d’une impunité qui l’amène à persister dans le crime vis à vis des
patients atteints par les bactéries tueuses qui pourraient être éradiquées par la phagothérapie.
Références
(1) L’ensemble des réponses du Ministère et le rapport du CSST sont sur Phago Punch
(2) Polythérapie anti-infectieuse, le site
(3) WikiPédia Antibactérien
(4) Travaux de Grégory Resch à l’hôpital et à l’université de Lausanne Suisse Un article
(5) Une trentaine de références sont dans l’article WikiPédia Phagothérapie (dimensions
politiques) nous n’en reprendrons qu’une partie ici
(6) Bruno Latour Nous n’avons jamais été modernes
7
(7) Une préhistoire de la phagothérapie
(8) Henry Doulton sur WikiPédia
(9) Quelle histoire pour la phagothérapie ?
(10) La culture des phages en Russie – en anglais
(11) Article de A.V. Aleshkin – en anglais
(12) Le classement des phages
(13) Le laboratoire de Graham Hatful – en anglais
N.B. : Dans chacun des 5 sites du projet Phago, on trouvera une abondante référence à des travaux
académiques
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