Phagothérapie, qui informe les parlementaires ?

Les 12 articles + sur la Seconde médecine

2018-2021 Il nous a fallu tout ce temps pour commencer à comprendre pourquoi-comment la France est le seul pays au monde où des milliers de patients déclarés incurables sont laissés pour compte par la Première médecine, la techno-médecine appuyée sur les molécules produites en usine.
2018-2021 Lire et relire les rapports hallucinants de l’ANSM avant de comprendre comment les acteurs sont piégés dans ce scénario d’exception française : pas de salut en dehors de la Première médecine érigée en religion exclusive, intolérante, fanatique.
2018-2021 Comprendre que l’on ne pourra sauver ces milliers de patients en danger d’amputation, d’invalidation et de mort qu’en créant une structure ministérielle de la Seconde médecine.
Parce que les acteurs de la Première médecine sont sélectionnés, formés et formatés à un point tel qu’ils deviennent totalement incapables d’imaginer une Seconde médecine.

Une preuve supplémentaire de notre conclusion se trouve dans cet événement :

Le Jeudi 4 mars 2021, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a adopté la note scientifique n°24 :
La phagothérapie : médecine d’hier et de demain, présentée par Catherine Procaccia, sénatrice.

100 % de la note va dans le sens de ce que nous avons observé et déduit au fil du chantier 2018-2021.

Le schéma de remontée de l’information est le suivant :

Le “savoir” est constitué par le CSST Comité Scientifique Spécialisé Temporaire de 2019.

La France est est le seul pays au monde où un tel Comité scientifique n’a aucun médecin membre qualifié dans le sujet étudié = pas une seule publication de travaux de recherche académique !!!

Notre analyse du rapport du CSST est sans appel : les médecins titulaires du CSST sont formatés par le paradigme de la Première médecine.
Ils n’ont RIEN COMPRIS à la phagothérapie qui est dans le paradigme de la Seconde médecine.

2018-2021 Nous avons fait plusieurs campagnes de mails aux parlementaires.
Nous les avons alertés sur cet énorme problème : le Ministère de la Santé se fourvoie totalement !

Les parlementaires de l’OPECST n’ont pas encore intégré le problème :
– si les acteurs sont formatés dans le paradigme de la Première médecine
– si l’institution – ministère – s’interdit de penser en dehors du paradigme de la Première médecine
– alors les rapports qui sont produits sont obligatoirement à côté du sujet !

La France est le seul pays au monde où des médecins se voyant confier un dossier pour lequel ils n’ont aucune qualification ne disent pas :
– “nous sommes totalement incompétents en cette matière !
– “il faut confier la question à un comité de médecins compétents dans la Seconde médecine !

De ce fait, en France, aucune commission d’experts qualifiés en phagothérapie n’a jamais été réunie !!!

Le Ministère de la santé et l’ANSM ont répondu aux parlementaires sur la base de cette incompétence totale.

Nous allons le démontrer/démonter point par point.

Mme Catherine Procaccia, sénateur, vice-présidente de l’Office, rapporteur
1. Mais tout n’est pas si simple car il faut trouver le bon phage, celui qui correspond à la bactérie ciblée.

Réponse d’Une Fabrique de Communs
1. La sélection-culture des phages est extrêmement simple puisqu’elle est enseignée aux lycéens qui préparent le bac de technicien de laboratoire !
En 1942, dans les caves de Stalingrad bombardée, des milliers de doses de phages sont préparées avec des moyens très simples.
Pendant que l’on ampute les bras et les jambes infectées des soldats allemands, les soldats russes sont soignés avec les phages.
Pendant que le choléra décime l’armée adverse, l’Armée rouge est sauvée par les phages !!!

2. Par ailleurs, certains phages ne sont pas lytiques mais lysogéniques : ils intègrent leur code génétique dans la bactérie hôte et ne s’y répliquent pas. 

On se moque totalement des phages lysogéniques, c’est un autre domaine !
Mais l’ANSM en parle tout le temps ! Pourquoi ?
Il nous faudrait un Michel Foucault pour analyser le “jeu de la terreur” à l’ANSM.

3. L’arrivée des antibiotiques dans les années 1940 et leur développement spectaculaire après la Seconde Guerre mondiale ont rendu la phagothérapie obsolète. 

Totalement faux !
Fleming a immédiatement alerté sur la capacité des bactéries à muter et à résister aux antibiotiques.
Tous les découvreurs d’antibiotiques ont affirmé la même chose.
Dès le premier usage des antibiotiques un certain pourcentage de patients ont eu besoin des phages.
C’est seulement à partir de 1980 qu’on a abandonné la phagothérapie et laissé amputer, invalider, crever les patients
Ce n’est pas seulement la phagothérapie qui a été abandonnée.
Le Ministère de la Santé est devenu le Ministère de la Première médecine – l’expression est de Descartes – la techno-médecine dont les experts ne comprennent rien à la Seconde médecine.

4. Il y a toujours aujourd’hui une très bonne connaissance, une utilisation et une fabrication de phages, en particulier en Géorgie où Georges Eliava, disciple de Félix d’Hérelle, a fondé un institut qui porte son nom.

On ne fabrique pas de phages, on les cultive !!!
En France, on répète en boucle “fabriquer” et on laisse crever les patients au lieu de cultiver localement les phages qui les sauveraient !!!

5. Leur fabrication a depuis cessé et l’on ne peut plus en trouver aujourd’hui en pharmacie.

Je redis, parler de « fabrication » des phages est une ineptie, les phages se cultivent, ils ne se fabriquent pas.

6. … avec la multiplication des bactéries multi-résistantes (BMR), l’antibiothérapie peut se trouver en échec

Euphémisme mortel. L’antibiothérapie EST en échec total pour des milliers de patients chaque année ! 

Emotion quand il y a 100 mille décès par covid.
Il y a eu beaucoup plus de 100 mille décès par bactéries multi-résistantes ces années passées !!!

7. On dénombre plus de 25 000 décès par an en Europe dus à l’antibiorésistance

Pourquoi les laisse-t-on crever ?
Leur nombre est en croissance vertigineuse.
La mise en place de la phagothérapie peut se faire demain :
– c’est simple
– sans effets secondaires
– non seulement les investissements sont très faibles mais les gains sont immédiats – un amputé, un invalidé, un défunt ça coûte un “pognon de dingue”.

8. L’avantage des phages réside aussi dans le fait que leur usage ne cause pas d’effets secondaires. 

Fondamental !
Pourtant, pendant des années on a brandi la menace des phages lysogéniques évoqués plus haut !!!

9. Au demeurant, il faut savoir que les phages sont utilisés comme traitement antibactérien dans le domaine alimentaire, en particulier contre la listeria.

Donc on maitrise !
Les phages sont dans notre assiette mais l’ANSM refuse de les mettre sur nos plaies !!!

10. Mais le principal obstacle à l’utilisation des phages en France est aujourd’hui réglementaire.

Traduction : on sait cultiver les phages, on sait les utiliser, on sait sauver des vies mais c’est une connerie dans un règlement qui mène les patients français à la morgue !!!

11. car aucun produit ne dispose actuellement d’autorisation de mise sur le marché.

Pour la simple raison que les phages ne sont pas des produits !!!
Ce sont des cultures personnalisées qui devraient être sous un régime du type transfusion sanguine ou transplant d’organe.

12. Pour développer la phagothérapie, il faudrait qu’un laboratoire produise des phages ou des cocktails de phages et fasse la démonstration de l’efficacité et de la sécurité dans le cadre d’essais cliniques avant commercialisation. 

Totalement confus !
Il y a deux scénarios tout à fait disjoints.
1. Les phages doivent être cultivés localement dans les grands hôpitaux puisque le patient a attrapé la bactérie dans tel hôpital ou telle région et le phage correspondant se trouve localement et nulle part ailleurs – c’est le cas le plus fréquent.
Une bactérie lyonnaise ne peux pas être tuée avec un phage nantais !!!
2. La production de cocktails de phages standard c’est autre chose.

Mais le Ministère de la Première médecine ne sait penser que dans le paradigme “laboratoire-usine”.

13. Or, une commercialisation n’est envisageable que s’il y a derrière un marché.

Pourquoi confier les phages au marché ?
En France la transfusion sanguine et la transplantation d’organes ne sont pas des activités commerciales.
Pourquoi les phages seraient-ils confiés au marché alors que les réalités beaucoup sont plus proche de la transfusion et de la transplantation que du médicament fabriqué en usine.
Dans le scénario des phages spécifiques à une bactérie, les phages doivent être cultivés comme un service public dans les hôpitaux, ils n’ont rien à voir avec le commerce !!!

14.la société Pherecydes Pharma, qui va mener des essais cliniques. Mais elle doit franchir l’ensemble des étapes réglementaires avant toute autorisation de mise sur le marché.

C’est le scénario 2 des phages standards qui peuvent être commercialisés.
Il faut impérativement le dissocier du scénarios 1 des phages locaux !!!

15. Le manque d’avancées sur les phages en France conduit certains patients, désespérés, à se tourner vers le « tourisme médical ».

Très grave inégalité sociale !
Par ailleurs La France – où a été développée la phagothérapie – est totalement ridiculisée à l’OMS et dans les colloques académiques !!!
Les acteurs de terrain, dans le monde, souhaiteraient que la France soit le leader pour la phagothérapie, ils se sentent trahis.

16. Je souligne qu’un point de blocage pour les phages est aussi économique : ils ne sont pas brevetables en tant que tels puisqu’ils sont issus de la nature. 

Le fait de penser les phages avec le modèle industriel est totalement inadapté.
Comme dit, ce ne peut être qu’un service public !

17. … chaque phage étant très spécifique, il est difficile de trouver beaucoup de cas similaires et donc de mener des essais randomisés testant leur efficacité et leur sécurité.

Il est totalement absurde de parler d’essai randomisé.
Un traitement par les phages est comme une transfusion sanguine, c’est un acte unique !

18. Or, la réglementation européenne et nationale des médicaments …

Les phages n’ont rien à voir avec les médicaments.

19. … un cadre qui faciliterait la fabrication d’un large éventail de phages, laissant la place à des phages commerciaux,

Encore le mot “fabrication” pour de la culture !!!
Parler de “phages commerciaux” ???
Le phage est d’abord un traitement pour sauver des gens !
La phagothérapie a pu se développer dans l’ex-empire soviétique parce que justement, ce ne peut être qu’une activité publique et pas commerciale !!!

20. mais aussi à des phages académiques qui seraient produits pour traiter les cas les plus rares, comme le font à l’heure actuelle les Hospices Civils de Lyon, qui viennent de mettre en place une telle structure de production.

Cas rares ??? Les milliers d’amputés et d’invalidés apprécient.
Et les milliers de familles de défunts aussi !
Des décennies de n’importe quoi avec les antibiotiques ont donné naissance à quantité de bactéries qui se moquent des antibiotiques – mais la France est le seul pays au monde où le rapport O’Neill n’a pas été réellement “travaillé”.

L’expérience des Hospices Civils de Lyon est la preuve suffisante que l’on sait faire et que rien n’empêche de le faire demain dans chaque région de France.

21. On pourrait envisager de changer le statut des phages et faire accepter qu’ils entrent dans une autre catégorie que celle des médicaments.

Cela aurait dû être fait depuis longtemps !!!
Je répète : en France on meurt parce qu’un fonctionnaire n’a pas mis les phages dans la bonne case !!!

22. Contrairement à ce que je croyais, l’ANSM est favorable à la phagothérapie.

L’ANSM se dit peut-être favorable à un scénario industriel qui est totalement irréalisable.
Ce qui équivaut à être totalement contre les soins personnalisés aux patients.

Pourquoi les deux derniers rapports de l’ANSM – totalement fous – ne sont-ils pas remplacés par un rapport censé ?
Voir l’article.

23. Pherecydes Pharma … est la seule entreprise en France qui s’occupe des phages.

Il ne faut pas s’occuper des phages mais s’occuper des patients !!!
Nous avons dit que le patient typique est à l’hôpital avec SA bactérie spécifique qui nécessite SON phage spécifique.
Pherecydes ne peut rien pour lui !!! Le phage doit être trouvé localement !!!

24. … le centre géorgien Eliava de phagothérapie ne tient pas à divulguer ses formules. 

Bouffonerie ! Ce sont les Français qui ont formé les Géorgiens à la phagothérapie !!!
Tout le savoir nécessaire existe en France.

25. Rappelons que les patients doivent rester 10 jours à Tbilissi, ce qui coûte environ 10 000 euros. Ce n’est donc pas à la portée de tout le monde.

Le scénario à 10 mille euros coûterai beaucoup moins cher en France parce que les phages des bactéries françaises sont en France.
Les Géorgiens sont obligés de « courir » pour trouver les bons phages.

26. Pourtant, une patiente atteinte d’infections urinaires quasi invalidantes nous a rapporté avoir simplement acheté en pharmacie à Moscou des phages qui sont venus à bout de l’une des deux bactéries résistantes qui la font souffrir, comme elle a pu le constater à son retour.

Le scénario en pharmacie est le scénario 2 des phages standards.
Pourquoi ces deux scénarios sont-ils présentés aussi confusément ? 

27. M. Cédric Villani, député, président de l’Office. – Par rapport aux antibiotiques, le changement de philosophie est complet : on passe de la chimie à la biologie, comme on passe d’un produit stable, pur et normalisé à un produit plus ciblé, plus personnalisé et, partant, plus fragile en un certain sens. Cela supposerait un esprit procédural différent, car le cadre en vigueur pour les médicaments peine à s’appliquer à des produits qui sont de nature différente.

Un “esprit procédural différent” ça s’appelle un changement de paradigme.
Les acteurs actuels de l’ANSM sont formatés au modèle de la techno-médecine basée sur la chimie.
Il faut créer un organisme de la Seconde médecine où les modes de pensée sont totalement différents.
Le terme Seconde médecine vient des écrits de Descartes.

28. Mme Angèle Préville, sénatrice, vice-présidente de l’Office. – Après avoir regardé des documentaires sur l’antibiorésistance, j’étais très inquiète. Je n’avais pas encore entendu parler du recours éventuel à des phages ; il paraît ouvrir une porte de sortie. Je pense que nous en aurons besoin dans l’avenir. J’observe cependant que ces procédés ont déjà été utilisés par le passé. Les autorisations sont-elles devenues caduques ?

Un jour un fonctionnaire a mis les phages dans la case “médicaments”, la mauvaise case.
Ainsi on applique aux phages des processus d’autorisation de l’industrie, de la fabrication alors qu’il s’agir d’une culture, de biologie – comme dit par Cédric Villani.

29. Mme Florence Lassarade, sénatrice. – Les infections nosocomiales sont celles qui posent actuellement le plus de problèmes, puisqu’elles débouchent souvent vers une impasse thérapeutique. Il faudrait insister sur le fait que les maladies évoquées dans cette note sont pour la plupart contractées à l’hôpital.

Les bactéries, etc. sont acquises à l’hôpital et les phages sont dans l’hôpital d’acquisition et pas ailleurs !

30. Mme Sonia de La Provôté, sénatrice, vice-présidente de l’Office. – 
Les patients qui l’ont utilisée – la phagothérapie – ne livrent même pas leur témoignage, de peur d’être pris en défaut pour y avoir eu recours.

Signe de l’extrême violence à laquelle les patients sont confrontés.
Les médecins ne peuvent être que violents car ils sont totalement ignorants de la phagothérapie et sont dans la peur !!!

31. Mme Catherine Procaccia, sénateur, vice-présidente de l’Office, rapporteur
Je ne crois pas néanmoins, après tous ces entretiens, que l’ANSM ou l’Agence européenne du médicament soient prêtes à donner un statut spécifique à la phagothérapie : les agences ont été claires sur ce point.

Comme déjà dit, les rapports de l’ANSM etc. sont fait par des gens qui n’ont aucune qualification dans le domaine, ils-elles n’ont rien compris ni aux phages ni à la phagothérapie.
Voir l’article.

Conclusion

Trente et un points plus loin il est claire que le problème n’est ni médical ni pharmaceutique mais politique.

Les acteurs de l’ANSM et le Ministère de la Santé ont été sélectionnés, formés, formatés dans le paradigme de la techno-médecine, de la pharmacie-usine.

Il leur est totalement impossible de penser les enjeux, les moyens, les méthodes de la Seconde médecine.

La phagothérapie est l’un des emblèmes de la Seconde médecine : efficacité éprouvée, coût bas, facilité de mise en oeuvre.

Une réalité totalement inaccessible aux acteurs de la techno-médecine et de la pharmacie-usine.

Il faut créer des institutions parallèles aux institutions actuelles.

Une ANSM de la Seconde médecine, etc.

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