Le tambour du chamane

Illustration 1 : Chamane mongol et son grand tambour

Genèse du tambour

Au commencement de l’humanité, les “récolteurs” ont tapé sur des arbres pour agir sur des animaux – copiant ce que font, par exemple, les pics verts.
Ils avaient déjà entendu les frappes naturelles des branches les unes contre les autres.
La seule bonne manière pour apprendre, se familiariser, apprivoiser c’est de copier et de répéter.
Alors les humains se sont mis à taper sur des bouts de bois en rythme puis à danser spontanément sur ces rythmes.
Puis ils se sont rendu compte que certains rythmes amenaient à se retrouver dans un état nommé ultérieurement transe.
Puis ils ont fait des récipients en mettant une peau de bête sur un tronc creux.
Ainsi est né “par hasard” le premier tambour.
Une fonction importante des tambours a été d’effrayer les animaux et même les autres humains légèrement moins avancés et ne connaissant pas le tambour. (1)

Le tambour du chamane

Lorsque le chaman est dans une tribu de nomades, il doit avoir un tambour très léger.
Lapponia_tambour

Illustration 2 : tambour léger

Le tambour est le partenaire du chamane.
Il a toute une palette de fonctions.
La fonction “mécanique” évoquée plus haut : tel rythme = telle entrée en transe.
La fonction d’interrogation d’un esprit : les frappes sur la peau et sur le cadre sont comme des mots.
La fonction de “capture” des réponses puisque le tambour réagit aux messages de l’autremonde.

Le tambour porteur de messages

On voit sur l’illustration 2 que le tambour porte des dessins et des signes.
Ceux-ci participent aux échanges de messages avec les esprits.

Notes et références

Voir aussi le site sur le tambour urbain

 

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